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March 8: International Women's Rights Day – Progress and Persistent Challenges

Writer: Grégory HerpeGrégory Herpe

Updated: 6 days ago

Every year on March 8, International Women’s Rights Day provides an opportunity to take stock of the progress made over the decades and to highlight the challenges that remain. While undeniable advancements have been achieved in terms of rights and recognition, some inequalities persist, despite the fact that they should have been resolved long ago.


A Century of Undeniable Progress

A hundred years ago, women in many countries did not have the right to vote, were barred from certain professions, and were largely dependent on their husbands legally and financially. The 20th century brought major advancements: voting and eligibility rights, the legalization of contraception and abortion in many countries, access to education and careers once reserved for men, and stronger laws against domestic violence and harassment.

In recent decades, this progress has continued. Women are now better represented in politics, business, and scientific research. They hold leadership positions, become heads of state, and influence economic and social decisions.


Persistent Inequalities

Despite legal progress, reality on the ground shows that true equality is still an ideal yet to be achieved. One of the major issues remains the gender pay gap. On average, for equal positions and skills, women still earn less than men—a fact that is difficult to justify in 2024.

The unequal division of domestic labor and mental load is another pressing concern. In many households, women still assume the majority of family responsibilities, often at the expense of their professional careers.

Another critical issue is the fight against violence against women. While movements like #MeToo have helped break the silence, it is crucial to take deeper action to prevent violence, support victims, and ensure that perpetrators are held accountable.


Advocating for Common-Sense Feminism

The goal today is not to create opposition between genders but to build a fairer world where everyone can thrive without discrimination. A common-sense feminism does not seek privileges but rather guarantees fundamental rights: earning the same salary as a male colleague, not fearing for one's safety when walking home alone at night, and being able to freely choose one's professional and personal path without societal pressure.

March 8 should not be just a symbolic day or a marketing opportunity. It should be a time to reflect on what has been achieved and what still needs to be done. Equality is not a favor—it is a principle that should go without saying.


8 mars : Journée des droits des femmes, entre avancées et combats persistants

Chaque 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes est l’occasion de faire le bilan des avancées obtenues au fil des décennies et de rappeler les défis qui demeurent. Si des progrès indéniables ont été accomplis en matière de droits et de reconnaissance, certaines inégalités persistent alors qu’elles auraient dû être réglées depuis bien longtemps.


Un siècle de progrès indéniables

Il y a cent ans, les femmes n’avaient pas le droit de vote dans de nombreux pays, elles ne pouvaient pas exercer certaines professions et étaient largement dépendantes de leur époux sur le plan juridique et financier. Le XXe siècle a vu des avancées majeures : le droit de vote et d’éligibilité, la légalisation de la contraception et de l’avortement dans de nombreux pays, l’accès à l’éducation et à des carrières autrefois réservées aux hommes, ainsi qu’un renforcement des lois contre les violences conjugales et le harcèlement.

Les dernières décennies ont poursuivi sur cette lancée : les femmes sont désormais mieux représentées en politique, dans les entreprises et dans la recherche scientifique. Elles occupent des postes de direction, deviennent cheffes d’État et influencent les décisions économiques et sociétales.


Des inégalités qui perdurent

Mais si les lois ont évolué, la réalité du terrain montre que l’égalité est encore un idéal à atteindre. L’écart salarial entre les femmes et les hommes, par exemple, reste une problématique majeure. En moyenne, à poste et compétences égales, une femme gagne encore moins qu’un homme, un fait difficilement justifiable en 2024.

Le partage des tâches domestiques et de la charge mentale continue aussi d’être un sujet central : dans de nombreux foyers, les femmes assument encore la majorité des responsabilités familiales, souvent au détriment de leur carrière.

Autre enjeu : la lutte contre les violences faites aux femmes. Si la parole s’est libérée, notamment grâce aux mouvements #MeToo, il reste essentiel d’agir en profondeur pour prévenir ces violences, accompagner les victimes et sanctionner efficacement les agresseurs.


Vers un féminisme de bon sens

L’objectif aujourd’hui n’est pas d’opposer les sexes, mais de construire un monde plus juste, où chacun peut évoluer sans discrimination. Un féminisme de bon sens ne consiste pas à revendiquer des privilèges, mais à garantir des droits fondamentaux : être payée à la même hauteur qu’un collègue masculin, ne pas craindre pour sa sécurité en rentrant seule le soir, pouvoir choisir librement son parcours professionnel et personnel sans subir de pression sociale.

Le 8 mars ne doit pas être seulement une journée symbolique ou un prétexte à des campagnes publicitaires. Il doit être un moment de réflexion sur ce qui a été accompli et sur ce qu’il reste à faire. L’égalité n’est pas une faveur, c’est un principe qui devrait aller de soi.



Elena Lindjo by Gregory Herpe
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Myriam Seurat by Gregory Herpe
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